Au regard du froid qui s’installe pas à pas…
Le froid saisit les jolis pieds des femmes qui méritent d’être délicatement réchauffés de fins collants chatoyants. Ils ne demandent qu’à être aimés et marquer les cÅ“urs. Le grand Pouchkine s’en souvient encore * « J’adore les petits pieds des femmes. Mais vraiment trouverez-vous par toute la Russie trois paires de petits pieds parfaits ! Ah ! Longtemps je n’ai pu oublier deux petits pieds ! Attristé, refroidi, je pense à eux toujours…Parfois dans le secret des rêves, je retiens l’heureux étrier et je sens le petit pied dans mes mains. De nouveau frémit l’imagination, de nouveau son toucher a rallumé le sang dans le cÅ“ur flétri, de nouveau la nostalgie, de nouveau l’amour…. »
*Chant d’Onéguine
Mélamaille
 » Mélamaille, osée mais prudente, ajuste les mots aux pieds de la lettre comme un funambule, son pas sur sur un fil de nylon. »