L’utilité du collant est multiple : l’apport de chaleur, la mise en valeur des jambes, le confort, la résistance … Que peuvent nous apporter les matières utilisées à la fabrication de nos collants ? Cette semaine, COLLANT.FR tente de vous éclairer sur ce sujet.
Tout d’abord, un peu d’histoire
Au début des années 1920, l’ourlet des robes des femmes remonte suffisamment haut pour montrer les jambes, sans pour autant nécessiter le port d’un collant. La bonneterie couvrant les jambes est alors constituée de bas en soie ou en rayonne (viscose).
En 1953 les premiers collants, de qualité commerciale équivalente aux bas, sont conçus par Allan Gant (américain) et appelés « Panti-legs ».
Dès le début des années 1960, le collant devient populaire. Il est plus élastique que les bas existants jusqu’alors, grâce à l’invention du nylon et du Lycra (marque déposée), et il permet le port de la minijupe réinventée par Mary Quant en 1962 et connaissant dès lors un succès quasi immédiat.
Il faut en moyenne 14 kilomètres de fil pour fabriquer un collant. Les collants les plus simples et les moins onéreux sont généralement composés de polyamide. Les collants les plus en vogue actuellement se composent de plusieurs fibres pour des raisons de confort et d’aspect : élasthanne (Lycra), soie, cachemire (et autres laines), coton.
Les différentes matières
Le polyamide, ou nylon, est une fibre synthétique très résistante aux frottements et à l’usure. C’est une matière très élastique ayant de bonnes propriétés de protection.
L’élasthanne, Lycra® et Spandex, a la propriété d’être élastique et extensible jusqu’à 600% sans se briser. Il permet une bonne aération du collant et absorbent l’humidité et les odeurs et est agréable au toucher. Cependant il est peu chaud et convient donc pour un collant de mi-saison ou d’été, ou bien étant combiné à une matière gardant la chaleur telle que le coton par exemple.
La viscose, ou soie artificielle, est un textile, végétal à l’origine, puis artificiel. Elle est peu élastique mais a un fort pouvoir absorbant et ne feutre pas. C’est le français Hilaire de Chardonnet qui a inventé le processus de fabrication de cette fibre très fluide et très douce qui convient très bien aux peaux sensibles. Avantageux pour les silhouettes minces, l’astuce pour garder une jolie allure avec cette matière, c’est de bien regarder qu’elle soit mélangée avec du coton ou de la soie et qu’il n’y ait pas ou presque pas d’élasthanne.
Le coton est la première fibre textile consommée au monde. Doux, souple et confortable, le coton a une bonne perméabilité de l’air, il permet à la respiration cutanée de s’effectuer tout en retenant l’air réchauffé au contact du corps. Malgré ses nombreuses qualités, le coton se déchire facilement, il est donc bon de choisir un collant mélangeant coton et polyamide par exemple.
La laine est un très bon isolant thermique, notamment du fait qu’elle emprisonne près de 80% d’air dans son propre poids. De plus elle libère lentement la chaleur et protège le corps contre une chute de température. Le cachemire, plus doux que la laine traditionnelle, est très léger et peut résister au froid jusque -40°C !
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les différentes matières utilisées à la fabrication de vos collants, vous serez expertes quant au choix de bonneterie pour vêtir vos gambettes !
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